Auteur: Philippe Krait (philippe@pkrait.freeserve.co.uk)
Date: Fri Nov 05 1999 - 21:35:20 CET
----- Message d'origine -----
De : Nolendil <agreg2@cict.fr>
À : <ambre@sorengo.com>
Envoyé : 05 November 1999 08:01
Objet : [ambre] evolution de l'enseignement (was Re: Non Sens)
> > Une fois de plus, je ne suis pas d'accord. Ce n'est pas parce qu'on
étudie
> > autre choes (les ensembles plutôt que l'algèbre par exemple, ou les
espaces
> > vectoriels avant la géométrie) qu'on en apprend PLUS.
>
> On n'etudie pas autre chose, on etudie une facon plus synthetique
> d'organiser la meme realite. Et c'est par la mise en evidence des
> structures fondamentales, limites (dans le sens quelles sont les
> conditions necessaires ET suffisantes, aller un plus juste des
> justifications sans sacrifier a la rigueur) qu'on peut mieux comprendre
> et expliquer en quoi par exemple le fait que "p" soit rationnel ou pas
> n'a rien a voir avec le fait qu'on puisse diviser un angle en "p" angles
> egaux au compas.
Nous dérivons ici. Ce que je voulais dire,c 'est que, par exemple qvec les
ensembles, les jeunes n'étaitn plus capables de faire des divisions
correctement, et que, avec les espaces vectoriels, ils sont incapables de
visualiser l'intersection d'un plan et d'un cone, par exemple.
Je en saurais dire lequel est le plus utile dans la vie de tous les jours,
masi ce qui est sûr c'est qu'ils n'ont pas bien appris les deux.
> > Or, pour pouvoir progresser, il faut appréhender toutes les facettes du
> > problèmes. Comme ces facettes sont de plus en plus nombreuses, c'est de
plus
> > en plus difficile.
>
> Plus on progresse, plus on cherche la petite bete, c'est sur, mais de
> temps en temps, au lieu de chercher la petite bete, on trouve un
> denominateur commun qui permet de rassembler plein de notions eparses
> avant, et la on a simplifie un grand coup...
Très honnêtement, j'ai quand même l'impression que ce genre d'unification
est de plus en plus rare (cf. qurte mqil sur lq Grqnd Unificqtion).
> > Et puis je ne aprle pas que des maths, je te parle de science appliquée,
où
> > il te faut maîtriser les fondements mathématiques ET leur application
> > pratique, de plus en plus pointues. Et là, je pense que ton raisonnement
est
> > très très loin de s'appliquer.
>
> Il est vrai qu'en science applique (de ce que j'en sais), le progres est
> plutot de pondre une theorie plus complique qui va recouvrir la premiere
> et expliciter les deviances experimentales relevees sur la premiere. Il
> y a rarement simplification. Mais la matiere premiere sur laquelle on
> travaille est un peu differente. Ce sont, apres tout, des sciences
> *experimentales*. Ce que les maths ne sont pas.
> Je crois que Fred parlait lui surtout des maths.
Ben pas moi. Parce que les maths, ce n'est pas a priori ce qui fait faire es
bons à la science et à ses applications dans son ensemble, tout au moins pas
directement. Il y a des pléthores de théories mathématiques qui ne
recouvrent aucun aspect pratique.
Philippe
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